Les années récentes du militantisme et de la recherche universitaire ont vu prendre forme et se consolider l’idée qu’il était urgent de conserver et de valoriser la mémoire LGBTI. Des initiatives sont nées et des fonds sous forme de dépôt ou de dons ont été constitués dans plusieurs institutions publiques, parmi lesquels à Lyon nous citerons le fonds Chomarat, en dépôt à la Bibliothèque Municipale. Magazines, tracts, affiches, photographies, films amateurs, autant de documents entassés dans des greniers ou des arrières-cours et dont les propriétaires ne savent pas toujours qu’ils ont entre leur main un patrimoine fragile et précieux, ce qui en rend la collecte d’autant plus difficile. De quels moyens disposons-nous pour accomplir ce travail de préservation , comment éviter la dispersion ? Des questions que nous nous sommes posées avec :
Roméo Isarte (au premier plan) auteur du mémoire « Silence, on parle » ou la naissance des premiers festivals gay et lesbiens.
Ivan Mitifiot (au second plan) directeur artistique du festival Ecrans Mixtes dont une partie de la ligne éditoriale est consacrée au patrimoine cinématographique LGBT.
Et aussi Fabrice Guilbert qui chronique à la tronçonneuse un film bien actuel celui-ci « Diane a les épaules », film qui a eu pour seul effet de bien nous l’énerver notre Mister Leather 2016.
A la régie Bernard et Michel (notre stagiaire honteusement exploité)
Une émission présentée par Laurence Fontelaye et Gérald Russo.
L’interlude musical a été assuré par l’inénarrable Arielle Dombasle.
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